En février dernier, l’équipe de maintenance du SMIAGE, constituée de deux agents, a installé un radar sous le pont de Puget-Théniers. Un projet financé par l’État au travers du PAPI Var et le département des Alpes-Maritimes.
Un parc de surveillance renforcé
Ce radar vient compléter le dispositif de surveillance du Moyen Var et des digues, qui est composé d’une caméra et d’une échelle limnimétrique. Ces appareils permettent de mesurer le niveau de l’eau. Ces trois dispositifs sont installés en raison de la responsabilité du SMIAGE de pouvoir surveiller physiquement et à distance le fleuve et les ouvrages hydrauliques de cette zone, à tout instant. Cette surveillance quotidienne nécessite un parc de surveillance complet. On compte aujourd’hui 113 stations qui peuvent comprendre 1 à 3 capteurs à la fois (radars, sondes, caméras et/ou pluviomètres) installés et entretenus en interne. Cette gestion est possible grâce aux compétences techniques des agents du SMIAGE (formations électriques, travaux sur corde et en hauteur, etc).
Son objectif
Ce radar va permettre au SMIAGE d’anticiper les réactions du fleuve et de mesurer en temps réel les hauteurs d’eau, surtout lors d’un épisode pluvieux. L’objectif à terme est d’obtenir le débit du cours d’eau, c’est-à-dire le volume d’eau qui traverse un point donné du Var dans un laps de temps déterminé. Cette donnée va permettre de réaliser le calcul hauteur/débit pour obtenir un graphique, appelé « courbe de tarage », représentant le débit en fonction des hauteurs d’eau. Une fois les données récoltées et les calculs faits, ceux-ci sont partagés à l’ensemble des usagers potentiels (partenaires publics, Service de Prévision des crues MedEst, DREAL PACA) avec qui le SMIAGE est partenaire, pour optimiser les mesures et protocoles crues et inondations.
En cas de danger, les communes du bassin-versant du Var, dont la commune de Puget-Théniers, seront immédiatement prévenues de la hauteur et du débit du Var par l’équipe d’astreinte du SMIAGE. Ce nouveau dispositif va permettre aux élus d’enclencher si nécessaire les plans communaux de sauvegarde (PCS), un outil permettant de fixer les procédures organisationnelles de la commune en cas de risque inondation.