Les équipes du pôle planification et études sont intervenus le 27 janvier 2022 auprès d’une classe de BTS Gestion et Maitrise de l’EAU (GEMEAU) d’Antibes. Après une présentation du SMIAGE et des différentes missions du syndicat, les échanges avec les étudiants se sont concentrés sur le bassin versant de la Brague, et plus précisément sur les thématiques de la prévention du risque inondation et de la gestion des milieux aquatiques. Les différents évènements naturels majeurs sur le bassin versant, tel que la crue meurtrière d’octobre 2015 sur les communes d’Antibes et de Biot, ont été présentés et analysés avant d’évoquer les politiques, les démarches et les outils de gestion du risque inondation.
Un focus a été fait sur 3 démarches en cours : la révision du Plan de Prévention des Risques Inondation (PPRi) porté par les services de l’état, le Plan-Guide d’aménagement et de développement durable de la plaine de la Brague porté par la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis (CASA), et le Programme d’actions et de prévention des Inondations (PAPI) porté par le SMIAGE.
Les équipes du SMIAGE ont par la suite évoqué les études plus techniques, passées et en cours sur le territoire. Un zoom sur l’étude de définition du programme de restauration des espaces de bons fonctionnement (EBF) et de réduction du risque inondation dans la plaine de la Brague, lancée par le SMIAGE en janvier 2022 a été proposé aux étudiants. Cela a permis notamment d’évoquer l’interdépendance entre la prévention du risque inondation et la gestion des milieux aquatiques, à travers notamment les notions d’Espace de Bon Fonctionnement (EBF), de renaturation et de restauration des cours d’eau et des milieux humides associés ou encore à travers la notion de solutions fondées sur la nature pour la définition d’aménagements.
Pour terminer, le SMIAGE a présenté aux élèves les actions en cours sur les milieux aquatiques, notamment les campagnes de surveillance de la qualité de l’eau des cours d’eau du bassin versant, les études de contrôles de l’état sanitaire des espèces piscicoles, la surveillance de la quantité en eau disponible ou encore les campagnes de mesures de la bioaccumulation et de l’impact écotoxique par la méthode d’encagement des gammares.